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Sakura
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Sakura
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Sujet : Chiara Vecchietti

rédigé le Lun 21 Sep - 17:13

Chiara Vecchietti

「 Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage. 」


Nom Vecchietti (née Taddei)
Prénom Chiara
Surnom Aucun « officiel » (mais elle a publié sous divers pseudonymes au fil des époques)
Age Physique 34 ans
Age Réel 584 ans
Groupe Sanguin A+

Nationalité Japonaise
Ethnie Italienne (Florence)
Orientation Sexuelle Demisexuelle
Profession/Etudes Blogueuse
Situation financière Trèèès confortable
Autre En vertu de son grand âge et de ses nombreux voyages, Chiara est devenue une véritable polyglotte, quoique toutes ses connaissances en langues ne soient pas forcément à jour (italien, latin, allemand, espagnol, français, mandarin, anglais, japonais). Détail de son niveau dans chacune de ces langues ailleurs (livre de bord probablement?) parce que ça cassait la fiche.

Chiara Vecchietti 17-91

▬ ft. Rhaenys Targaryen de Blatterbury
Code : [Nae: Et il est cool ?]


SEXE F
TAILLE 161 cm, ce qui, à l'époque la classait dans la moyenne, voire au dessus de la moyenne.
CARRURE « Mince » si on veut être poli, « maigre » si on décide d'être plus franc.
CHEVEUX Noirs avec l’un ou l’autre cheveu blanc. Ils sont constamment relevés pour former des coiffures aussi nettes qu’élaborées, mais arrivent jusqu’au bas de son dos quand elle les lâche. L’entretien est une plaie, mais le résultat en vaut la peine.
YEUX Verts
SIGNE DISTINCTIF Le premier signe distinctif de Chiara est sans aucun doute sa garde-robe. Depuis que les Upyrs sont sortis de l’ombre, elle ne se soucie absolument plus de suivre la mode moderne. Elle porte de longues robes semblant tout droit sorties d’une reconstitution historique, à cela près qu’il ne s’agit pas de reconstitutions. Sa période vestimentaire de prédilection est la deuxième moitié du 15ème siècle florentin, mais elle alterne avec des robes d’autres époques et lieux, voire avec des mélanges de genres. Elle porte également toujours son alliance, même si son mari est mort depuis des siècles.

Elle a le teint blafard d’une personne qui prend rarement le soleil. Même maintenant que l’astre du jour ne lui fait plus de mal, elle évite ses rayons. De son vivant, une peau pâle était un critère de beauté en vogue et une marque de statut, et Chiara n’a jamais révisé son opinion à ce sujet. Elle sort couverte de la tête aux pieds et protège son visage à l’aide d’une ombrelle ou d’un chapeau à large bord.


Transformée ▬ Dire que Chiara a mal vécu sa transformation est un euphémisme. Tout dans sa nouvelle condition la répugnait : le régime alimentaire monstrueux, la vie nocturne coupée du reste du monde, la dégringolade sociale, la vie éternelle qui l’empêchait de rejoindre l’au-delà… Elle était devenue une âme damnée, une créature des ténèbres appartenant au monde des cauchemars. Une impression encore renforcée par les difficultés qu’elle avait à se contrôler au début : elle a laissé de nombreux cadavres dans son sillage lors de ses premiers mois de cette nouvelle existence. De nos jours, même si elle n’est toujours pas ravie d’avoir été transformée, elle s’est au moins habituée à sa nature et elle a appris à en voir les avantages et pas seulement les inconvénients. Elle a également appris à se contrôler et ne se nourrit de sang qu’une fois toutes les deux semaines environ. De plus, elle utilise pour cela des poches de sang plutôt que de mordre un humain (même consentant), histoire d’éviter de créer de la dépendance chez quiconque (et tant qu’à faire, ça permet de choisir facilement le groupe sanguin de son repas).


Chiara est sans aucun doute ce qu'on peut appeler une originale. Elle a beau s'être admirablement adaptée aux évolutions du monde ces derniers siècles, elle reste du moins en partie un produit de la culture dans laquelle elle a grandi et elle a récupéré des bouts des différentes cultures et époques dans lesquelles elle s'est baladée. Le tout donne un patchwork assez étrange mêlant le moderne et le désuet. Qu'on la considère souvent comme une excentrique, elle le sait et elle l'assume parfaitement. Mieux : elle le cultive. Après tout, la visibilité est un élément clef de son métier.

Niveau relations humaines, l'Italienne est restée une mondaine dans l'âme, quoique ce terme sonne plus négatif qu'il ne l'est dans son cas. Elle a une bonne intuition quand il s'agit de jauger les gens et trouver un moyen de les brosser dans le sens du poil. Ça ne marche pas à tous les coups, mais c'est parfois un bon début pour poser des bases favorables pour une relation. Dans ses relations plus proches, Chiara est une personne chaleureuse qui ne laissera pas tomber un proche qui a besoin d'aide. Par contre, elle a la dent longue (sans mauvais jeu de mots) et provoquer sa rancune n'est pas une bonne idée.

Mais si la blogueuse excentrique et aimable est la facette de sa personnalité qu’elle présente généralement au reste du monde, c’est sans doute une description assez limitée d’elle. Elle est une habituée des intrigues et guerres d’influence en tous genres pour y avoir participé d’abord de son vivant, puis dans des cercles plus secrets après sa transformation. Elle connaît l’importance de l’information et des relations ainsi que le pouvoir que de simples mots peuvent avoir. Sa loyauté dans ces domaines va avant tout à sa famille. Après tout, les nations et empires se font et se défont, mais les liens de sang restent.


▬ Votre avis vis-à-vis des autres Upyr ? Il y a des clans fréquentables, des clans moins fréquentables, et pareil pour les individus. Difficile de généraliser pour tous les Upyrs.

▬ Quels sont vos avis sur les autres races ? Ils sont si… jeunes. Même leurs aînés sont à peine plus que des enfants, et voir vieillir et mourir un être cher est sans doute une des expériences les plus déchirantes que je connaisse. Les autres races manquent d’expérience et sont souvent incapable de raisonner sur le long terme ou de percevoir des évolutions de fond.

▬ Quels sont vos relations avec les ASP ? Inexistantes ? En tant que simple citoyenne de Tokyo, je n’ai que peu de contact avec les ASP, et ceux que j’ai concernent uniquement des simples routines.

Née au sein d'une famille patricienne florentine, Chiara Taddei démarra sa vie avec des chances que beaucoup de ses contemporains n'auraient jamais. Elle connût une vie confortable dès sa plus tendre enfance et jouit d'une éducation certes stricte mais très complète pour une femme l'époque. Evidemment, elle ne fréquenterait jamais l'université, pas plus qu'elle ne remplirait ouvertement une fonction importante. Mais ça n'empêcha pas ses parents d'engager des tuteurs privés pour faire d'elle une personne cultivée. Il ne manquerait plus qu'elle fasse la honte de sa famille en passant pour une sotte ! Italien, latin, géographie, histoire, littérature, musique... Des cours bien différents de ceux que les enfants de son âge suivent de nos jours, mais somme toute assez classiques pour l'époque. Cette éducation complète, elle la mit pleinement à profit et, quand vint le moment de la marier, sa famille n’eut aucun mal à trouver un prétendant au sein d’une famille plus ancienne et mieux placée, Fransesco Vecchietti.

Je vous passe les détails, parce qu’avec plus d’un demi-millénaire à raconter, même les grandes lignes prendront de la place. Toujours est-il qu’à l’âge de 34 ans elle avait plus ou moins tout pour elle : elle naviguait avec adresse entre les écueils des mondanités et des intrigues politiques, elle était considérée comme une belle femme, faute d’amour entre elle et son mari, au moins s’entendaient-ils bien, et leur fille promettait de devenir elle aussi une beauté à l’esprit vif. Seule ombre au tableau : Cecilia, née trois ans après leur mariage et désormais âgée de douze ans, était la seule descendance du couple, à qui il manquait donc toujours un héritier. Sans doute était-ce mieux pour Chiara, à qui la naissance de sa fille avait failli coûter la vie, mais ça n’arrangeait pas les affaires du reste de la famille.

Mais tout cela n’était qu’un prologue, qui prit fin le 22 août 1489, lors d’une fête au Palazzo di Medici. A priori, rien ne différenciait cette soirée des innombrables autres événements de ce genre auxquels Chiara s’était rendue. Mais une rencontre changea le cours de sa vie… y mit fin, en quelque sorte. Il disait s’appeler Matteo di Gondi. Il avait les mêmes goûts littéraires qu’elle, il dansait divinement bien, et elle passa presque naturellement la majeure partie de la soirée avec lui plutôt que de papillonner d’une connaissance à l’autre comme à son habitude. D’habitude pourtant prudente de ne pas faire jaser, elle remarqua à peine quand il l’entraina à l’extérieur, à l’abri des regards. La suite est quelque peu confuse dans sa mémoire : elle sait simplement qu’elle a dû perdre et regagner connaissance, et qu’on lui a fait boire un liquide qu’elle ne parvenait pas à identifier avant qu’elle ne perde connaissance à nouveau. Ce n’est que plus tard qu’elle apprendrait qu’elle avait été enlevée pour être transformée en vampire.

À son réveil suivant (sans retomber dans les vapes cette fois), elle fut accueillie par un homme qui lui servit une histoire d’une absurdité sans précédent, prétendant être un ancêtre lointain de son mari et l’avoir subtilisée à sa famille et fait don d’immortalité parce qu’elle était prometteuse et serait d’une plus grande aide à la famille en œuvrant dans l’ombre qu’au grand jour. Elle n’en crut pas un mot, pas même quand la soif se fit sentir pour la première fois et lui fit tuer sa première victime. Elle eut beau tempêter, menacer, se rebeller (mais pas supplier : elle avait sa fierté quand même), rien n’y fit. Plus moyen de se leurrer : on lui avait bel et bien dit la vérité. Elle refusa alors de coopérer et d’être condamnée à une existence de monstre, tenta même de se laisser mourir de faim, mais l’instinct de survie était trop fort.

Elle finit par devoir se rendre à l’évidence : elle n’échapperait pas à cette nouvelle condition. Elle ne pouvait que s’adapter. Petit à petit, elle apprit à gérer sa soif de sang et à se faire une place dans ce nouveau monde. Nouvelle mauvaise surprise : son statut social en avait pris un coup. Elle se retrouvait petite dernière au milieu de vampires plusieurs fois centenaires, voire millénaires, second sang dans un milieu où les sangs-purs étaient les plus respectés. Mais l’aïeul de la famille avait vu juste : elle avait du potentiel. Elle s’adaptait à la nouveauté avec bien plus de facilité que ses aînés, coincés dans leur époque natale, et elle se fondait aisément parmi les vivants lorsque le soleil était couché. L’intermédiaire idéal pour tirer les ficelles dans l’ombre. Et, même si elle prenait bien garde de ne jamais être reconnue, elle gardait un œil sur sa famille (vivante), désireuse de voir sa fille grandir. Quelle ne fut pas sa surprise quand, quelques années après sa mort présumée, son mari se remaria ! Bien sûr, elle comprenait ses raisons : il ne pouvait pas rester sans héritier, après tout. Et elle n’était même pas vraiment jalouse : leur mariage avait été une alliance pragmatique avec pour seul but de rapprocher leurs familles. Pourtant… pourtant elle ressentit un léger pincement au cœur en se rendant compte que sa place était prise. Elle était morte, et dehors le monde continuait à tourner sans elle. Ce pincement ne fut cependant rien comparé au choc qu’elle ressentit un an plus tard, quand sa fille mourut en couches comme elle-même avait failli le faire. Pour la première (et dernière) fois, elle en oublia toute prudence, si bien qu’aujourd’hui encore on trouve parmi les légendes locales à Florence celle du spectre qui hante la tombe de Cecilia Vecchietti.

Au fil des années, puis des décennies, Chiara prit du galon. Sa loyauté envers sa famille n’était plus à prouver, et ses relations faisaient d’elle une personnalité incontournable pour les contacts avec les vivants, ainsi qu’avec certaines autres familles de vampires. Seule ombre au tableau : cette nouvelle routine était d’un ennui mortel. Elle avait l’impression de tourner en rond, constamment aux mêmes endroits et dans les mêmes cercles. C’est lors d’une flânerie désœuvrée dans la bibliothèque familiale qu’un livre lui offrit la solution à son problème : les voyages de Marco Polo. Alors que de nombreuses puissances maritimes devenaient des empires et que les liens commerciaux avec des contrées lointaines se multipliaient, le moment n’était-il pas bien choisi pour regarder au-delà des murs de Florence ?

C’est ainsi que débutèrent ses voyages, et ils ne se sont jamais vraiment arrêtés depuis. Seule ou accompagnée, elle multiplia les périples tant pour satisfaire sa curiosité que pour rapporter à sa famille des informations de première main. C’est aussi à cette époque qu’elle se mit à écrire des récits de voyage décrivant les contrées dont elle revenait. Ces livres, publiés sous divers pseudonymes côté vivants, circulèrent de vampire à vampire sous son vrai nom. Elle ne se lassait pas de découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles cultures, et d’assister à l’évolution du monde qui se rétrécissait à vue d’œil. Avec l’avènement d’internet au 21ème siècle, un blog vint complémenter ses livres. Et quand l’existence des vampires (désormais Upyrs) fut révélée au grand public, elle abandonna l’usage de pseudonymes. La nouvelle qu’elle pouvait désormais à nouveau se déplacer de jour et qu’elle ne devait plus veiller à se fondre parmi les vivants lui fit d’ailleurs énormément plaisir.

De nos jours, aux yeux d’une bonne partie du monde, Chiara Vecchietti est une Upyr excentrique adepte de voyages (et un avis positif sur son blog est généralement une source de nouveaux clients pour un établissement). Pour sa famille, elle est une source indispensable d’informations avec un réseau de relations non-négligeable. C’est pourquoi, lorsqu’on commença à murmurer dans l’ombre que le pays idéal par excellence n’était peut-être pas si utopique que ça, c’est Chiara que sa famille envoya aux nouvelles. Elle réside désormais à Tokyo depuis 2028, même si ça ne l’empêche pas de continuer à voyager. Et contrairement aux apparences, elle ne s’intéresse pas uniquement à trouver le meilleur restaurant du quartier ou la plus belle vue sur le parc municipal.



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