Chapitre 1 :
Pressions sociales

Née de l'union de deux Zoanthrope, Hayato est un jeune homme sans grande prétention avec une vie monotone, chose qui n'est pas pour lui déplaire. Ayant eu une enfance tout à fait normal, la situation de ses parents étant aisée, il ne manqua jamais de rien et pu s'épanouir l’esprit léger au fil des années.

Bien que sa mère soit japonaise, son père lui ne l'est pas, en effet, c'est lors d'un rendez-vous d'affaire immobilier au pays du soleil levant que le père et la mère d'Hayato se rencontrèrent pour la première fois.
Ils restèrent quelques années au Japon avant que sa mère ne décide de l'accompagner et s'installer dans le pays de son compagnon, au Émirats Arabes Unis.

C'est là-bas que le Kitsune naquit et vécut toute sa vie, grandissant à la fois dans une culture oriental et moderne, que dans une culture plus traditionelle de part sa mère, faisant par ailleurs souvent des voyages vers le Japon afin d'y étudier la langue plus en profondeur, et surtout, rendre visite à sa grand-mère qu'il chérissait tant, cela était peut-être dû aux histoires qu'elle lui racontait ou encore à sa cuisine, il ne le savait pas lui même.

Le temps passa et le garçon devint jeune homme, malheureusement pour lui et sa mère, son père décéda lors d'un voyage d'affaires au cours d'un vol, mère nature fit de ses caprices et l'avion ne fut retrouver qu'une semaine après sa disparition.
Cette nouvelle laissa un profond vide dans son morale et dans son quotidien, bien qu'il ne le voyait que peu souvent, mais la plus touchée dans cette affaire resta sa mère qui fut anéantie par les événements. Plus rien ne les retenant dans ce pays, Hayato et sa mère rentrèrent au Japon où ils furent accueille dans le domaine de sa grand-mère qui était par ailleurs la maison dans laquelle avait grandit sa mère.

Le jeune homme reprit ses études là-bas, malgré le fait que son japonais était plus que correcte, il n'était pas aussi poussé qu'il le souhaitait. Il s'accrocha malgré tout et s'arrêta juste après son diplôme, s'accordant un peu de temps pour lui afin de visiter le pays et en apprendre plus sur ce dernier, laissant sa mère aux soins de sa grand-mère.

C'est ainsi qu'il se lança à l'aventure l’esprit léger, découvrant divers partie de ce pays qu'il n'avait jamais vraiment prit le temps de visiter, se créant un petit cercle de contact avec les gens qu'il avait pu rencontrer en cours de route, sortant souvent boire un verre ou deux avec des amis dans divers bar, et c'est à force de fréquenter ce milieu qu'il s'attacha au travail de barman, trouvant de la satisfaction à discuter avec ce type de personne, lui qui adorait entretenir tout type discussion, sa nature curieuse n'aidant en rien, bien qu'il s'avait que pour beaucoup, cela faisait simplement partie du métier.

Hayato décida de se renseigner et trouva rapidement des personnes pour l'aider dans cette nouvelle carrière, s’entraînant auprès de tout type de barman, aussi bien vieux que jeune, cultivant leurs savoir-faire et les ficelles du métier pendant un moment jusqu'à être assez confiant pour se lancer de lui même, malgré tout, un petit bémol subsistait. Il avait, certes, les finances pour se lancer, continuant de toucher un bon pourcentage sur l'entreprise de son père qui avait été récupérer par l'un de ses oncles, mais il n'avait aucune idée de comment marchait l'achat d'un bien immobilier, et c'est avec une certaine méfiance qu'il se tourna vers un "partenaire commercial", de son père.

Le Kitsune ne lui avait jamais parlé ni même jamais vu contrairement à d'autres collaborateurs de son père, mais il décida néanmoins de tenter sa chance, le contactant par mail en espérant avoir de l'aide sur les démarches à suivre, et à sa grande surprise, il reçu une réponse positive et bien plus, la fameuse personne s'engageant à prêter son aide pour les papiers à gérer en prime, pour un pourcentage correct.

Le jeune homme accepta l'offre sans se faire prier, l'argent n'étant pas vraiment un problème pour lui, et ce n'est que depuis quelques mois maintenant qu'il a enfin pu ouvrir son propre bar, ce dernier ne paye pas de mine de l'extérieur mais l’intérieur est assez sobre et bien propre, ce qui lui donne son charme.

Aujourd'hui, on peut le trouver à traîner dans les rues dans l'après-midi, ou derrière le comptoir de son bar dans la soirée, adorant son nouveau train de vie qui lui permettait de s'épanouir plus que jamais, sans pour autant oublier ses valeurs familiales, rendant souvent visite à sa mère ainsi qu'à sa grand-mère quand l'occasion se présente.