Sakura
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Sujet : Kianga Nkisso

rédigé le Lun 21 Sep - 17:11

Kianga Nkisso

Si tu me demandes de rire, je te bouffe.


Nom Nkisso
Prénom Kianga
Surnom L’Ombre Pâle / Mama Hyèna
Age Physique 35 ans
Age Réel 140 ans
Groupe Sanguin B

Nationalité Japonaise (officiellement… intimement Namibienne)
Ethnie Namibie en Afrique du Sud-Ouest
Orientation Sexuelle Bisexuelle
Profession/Etudes Gérante d’un orphelinat dans le quartier chaud / Gros bras ou informatrice pour qui paye bien.
Situation financière Pas très reluisante mais elle s’en sort plutôt bien pour gérer l’orphelinat. C’est trouver de bons débouchés aux gosses qui coûte cher. Ce sont des gouffres financiers.
Autre Elle s’est volontairement exilée de son clan en Namibie mais garde contact avec eux.

Sa langue maternelle est le tswana et elle parle couramment l’oshiwambo qui est la langue la plus parlée en Namibie. Elle maîtrise aussi l’anglais et l’allemand (par le passé colonial de son pays natal) et le japonais depuis une vingtaine d’années.

Kianga

▬ ft. Equinoxe de Warframe de Karuframe
Code : [Nae: Il est aussi dans le désert ?!]


SEXE F
TAILLE 1m80
CARRURE Carrure musclée
CHEVEUX Cheveux naturellement noirs et blancs, dus à son vitiligo.
YEUX Gris très clair, naturel.
SIGNE DISTINCTIF Maladie : vitiligo suite à un traumatisme. Comme elle l’a surmonté, et que son apparence est devenue une source de fierté, les tâches ne s’étalent pas (pour l’instant).


Race ▬ « Lycanthrope » de type hyène tachetée (Crocuta crocuta).

Kianga est suffisamment âgée pour savoir maîtriser ses transformations. Dans sa grande fierté, elle n’aime cependant pas se déguiser en humain, préférant arborer la plupart du temps ses crocs d’acier, ses griffes acérées, ses oreilles mouchetées et sa queue noire. Si elle commence à vous apparaître arquée comme une grand-mère, fuyez ! C’est qu’elle entame sa transformation de manière agressive.

Sous sa forme animale, dont elle est extrêmement fière, Kianga est une immense hyène tachetée aussi imposante qu’un buffle. Sa mâchoire de hyène, la plus puissante du monde animal, brise alors les voitures comme des fétus de paille. Les os de ses ennemis ne font donc pas long feu. Son vitiligo lui a blanchi certaines de ses tâches, notamment sur le museau, et une bonne partie de sa crinière touffue, ce qui lui a fallu le surnom d’Ombre Pâle.


Au premier abord, Kianga est d’apparence taciturne, voire peu engageante. Ses yeux pâles dérangent, plus encore avec la teinte de sauvagerie qui y danse bien souvent. Ils parlent du sable fouettant du désert du Kalahari, de la recherche effrénée de l’eau salvatrice, de la mort et de la vie dans leurs aspects les plus crus. Sa voix n’a comme seule chaleur que la sécheresse d’une journée de canicule. Et elle ne rit pas. JA-MAIS. C’est un signe de soumission chez les hyènes tachetées et Kianga est une dominante qui ne compte pas se laisser marcher sur les pattes.

Une oasis se dévoile cependant quand elle est seule avec ses « petits », ses hyènons, toutes ces formes de vie pathétiques qu’elle a récupérées pour les extraire de leur misère, et aussi de la sienne. Auprès d’eux, la dangereuse prédatrice laisse place à une mère aimante qui a à cœur les intérêts de ses protégés. Habituée aux traditions matriarcales et népotiques de son peuple, Kianga a cependant tendance à privilégier ses filles à ses fils et à s’avérer plus ou moins indifférente au sort des autres enfants, même si elle ne ferait jamais de mal à un mineur. Sauf s’il mérite une petite leçon. Ses hyènons pourront le confirmer : aimante et protectrice, douce et tendre à l’occasion, mais aussi sévère et stricte. Ceux qui baissent les bras sont rapidement recadrés : ses hyènons sont des battants, ou rien du tout !

Il est plus prudent de ne pas se faire d’elle une ennemie. Sous son couvert faussement calme, Kianga est une gueularde, et une chasseuse. Elle ne laisse personne lui marcher sur les pattes ou menacer ses hyènons. Le quartier chaud de Tokyo lui convient bien : la vie serait tellement ennuyeuse si elle n’avait pas des piqûres de rappel du danger de vivre de temps en temps. Mais elle a tempéré son impulsivité de jeunesse pour la sagesse de l’expérience et déclenche rarement les bagarres aujourd’hui. Ou plutôt, elle ne cherche pas noise aux autres, préférant l’indifférence méprisante à l’agressivité ouverte. Par contre, dès qu’elle sort les crocs, elle devient carnassière et violente, bien qu’elle n’ôtera la vie qu’en cas de légitime défense. Pas spécialement car elle craint les représailles, plus par respect du cycle de la vie et de la mort : on ne tue que par nécessité, pas par plaisir ou facilité.

Nourriture préférée : viande crue ou saignante. De préférence le buffle ou le zèbre, se contente de bœuf et d’agneau. Elle apprécie aussi les os.


▬ Votre avis vis-a-vis des autres Z/T ? Très cordial. Un peu condescendant néanmoins car la force des hyènes est sans commune mesure.

▬ Quels sont vos avis sur les autres races ? Son animosité envers les Upyrs est totale : ce sont des abominations de la nature ! Mais elle hésiterait sans doute dans son rejet devant un enfant, si tant que la chose soit possible. Pareillement, son premier instinct devant un 5-HT est d’être dégoutée par ces créatures créées en laboratoire mais son instinct maternel la pousse à prendre sous sa patte les plus jeunes. Elle méprise les humains pour s’être autant détournés du cycle naturel de la vie et de la mort mais elle en est trop respectueuse pour les haïr.

▬ Quels sont vos relations avec les ASP ? Neutre à mauvaise. Elle essaye de ne pas se faire remarquer ou de leur rendre service pour ne pas être embêtée.

Je suis née lors d’une suffocante journée de la saison sèche du Kalahari. Dès ma naissance, j’ai donc connu la Grande Soif, la Kgalagadi qui a donné son nom au désert. Le Kalahari n’est heureusement pas aussi inhospitalier que son voisin, le désert du Namid, ce qui me sauva sans doute la vie.

C’est ce qu’un faible aurait dit. Moi, mon discours est tout autre : qu’à cela tienne, Kianga Nkisso ne se serait pas laissée crever par un foutu désert !

J’ai toujours mordu la vie à plein crocs, avec toute la puissance des mâchoires d’une hyène tachetée. Mes racines sont vieilles, tellement plus ancienne que ce pays qu’ont construit les humains sur les ruines fumantes que le feu de la colonisation y a laissé. Une renaissance après une destruction, comme souvent avec le feu. A voir ce que cela va donner.

Mais je me contrefous bien des affaires des humains. Le clan Nkisso se souvient des temps immémoriaux où les premières hyènes-garous foulèrent cette terre. De mère en fille, nous avons transmis notre savoir et notre puissance aux nouvelles générations, ainsi que nos traditions ancestrales. Bien qu’aujourd’hui exilée en Extrême-Orient, parmi une population bien plus diversifiée et concentrée, j’en garde encore certaines habitudes.

La chasse est évidemment impossible. Le Japon « sauvage », pour ce qu’il en reste, n’a rien à voir avec ma Namibie natale, l’un des pays les moins densément peuplés du monde. Il n’y aurait même pas de proie à ma mesure. Mais je vénère toujours la Terre-Mère en lui offrant les premières gouttes de sang de mon repas et en veillant, à son image, sur mes hyènons.

Les hyènes-garous ont marqué l’esprit des humains d’Afrique mais beaucoup semblent n’avoir jamais prêté attention à nos histoires. Ni la légende du Crocotta ni celle des Boudas ne se sont exportées au contraire du mythe européen du lycanthrope. Qu’à cela tienne ! L’ignorance arrange mes affaires : qu’ils me sous-estiment donc, la mâchoire de la hyène leur rappellera tôt ou tard sa suprématie sur celle du loup.

Qu’est-ce que je fous au Japon si je suis si fière de mes racines et si condescendante envers les autres cultures ? Ah ! C’est une longue et triste histoire… Le premier qui s’apitoie sur mon sort goûtera de mes crocs.

Lorsque j’ai eu cinquante ans, j’ai essayé d’enfanter. Je suis de la lignée dominante de mon clan, et j’étais alors en bonne liste pour succéder à la matriarche, mais mon réseau d’alliance souffrait d’un vide : je n’avais pas de fille à qui transmettre mon héritage. Tout semblait aller bien : mon compagnon était bien placé dans la hiérarchie et suffisamment bon chasseur pour qu’une complicité presque tendre se crée entre nous.

Puis il a eu une année noire qui a tout détruit sur son passage tel un ravageur feu de savane. Lors de cette année, il y a eu la conjonction de grands maux, l’un naturel et ancestral, l’autre humain et nouveau. La région avait été conquise par les Allemands puis par les Britanniques ; qu’importe le changement, les uns comme les autres n’avaient qu’une motivation en tête : s’enrichir et montrer leur puissance souveraine aux mépris des cycles naturels et des traditions locales. S’y est associée une terrible sécheresse qui tua ou chassa les proies et raréfia l’eau déjà si rare.

Et la Grande Soif frappa.

Elle décima une bonne moitié du clan alors que nous errions vainement en quête de l’eau salvatrice. La présence européenne ayant réduit à peau de chagrin notre cohabitation avec les humains, nous ne fûmes pas accueillis d’un bon œil dans les zones urbaines. Mais de toute façon, quand nous nous résignâmes à cette méprisable alternative désespérée, beaucoup étaient déjà morts.

Mon hyènon n’y survécut pas. Rien qu’un mort-né fauché par la Grande Soif avant même de fouler la Terre-Mère. Les faiblards n’ont pas leur place dans le désert du Kalahari. Cet événement – d’autres l’ont appelé un traumatisme, que d’exagération ! – est à l’origine de mon vitiligo. Et sans doute de mon incapacité à enfanter depuis lors. Mais voyez, mes tâches sont contrôlées. J’ai surmonté l’épreuve envoyée par la Terre-Mère ! Et je suis désormais plus forte.

Pour ce faire, j’ai beaucoup bourlingué, après des années à essayer d’enfanter à nouveau, détruisant dans ma rage et mon désespoir mes alliances. L’exil me semblait préférable pour trouver ce que désirait la Terre-Mère pour moi ; à l’évidence, ce n’était pas de gouverner mon clan. Elle m’aurait laissé mon hyènon dans un tel cas. Ce voyage me permit de me ressourcer, de retrouver les racines de ma force dans le sable du Sahara, dans les eaux du Nil et dans les forêts du Congo.

Puis vint « l’âge Sombre ». Ah ! Que ce fut agréable de voir ces humains irrespectueux être châtiés pour leur insolence envers les cycles naturels ! Plus encore, le désordre causé par le Génome Shinigami brisa leur suprématie apparente. Mais je me serai bien passée de voir émerger ces détestables Upyrs, plus répugnants encore que les humains. Ils n’ont même pas le bon sens de mourir et de retourner à la Terre-Mère, préférant être des morts-en-marche. Pathétiques.

Après avoir été témoin de tant de déséquilibres misérables, j’ai été attirée par le Japon lors des Jeux olympiques 2020 afin de voir de mes propres yeux cette « vitrine du renouveau » et de la « nouvelle paix ». Rien d’étonnant à ce que ce ne soit, une nouvelle fois, que de la poudre aux yeux. Mais je m’y suis attardée depuis ces vingt dernières années pour une bonne raison : mon chemin a croisé ceux de hyènons perdus sans aucun lien d’attache, condamnés à une mort inutile, et j’ai senti dans mes tripes que je venais de trouver ce que je cherchais.

Ma vie est loin « d’être rose », comme ils disent par ici. Je ne vois pourtant pas ce qu’il me manque. Je suis entourée de hyènons et ma vie est trépidante telle que je l’aime. Je ne souffre même pas de la Grande Soif ! Ni de la Faim, la plupart du temps. Rien à voir avec l’existence frustre dans le Kalahari. Ces « villes » amollissent les corps et les esprits. Tout en créant des jungles d’un nouveau genre, comme celle qui a pris racine dans le quartier chaud de Kabukichô. Et je me fonds parfaitement dans le décor. Il y a des dangers plus pernicieux que des lions parmi ces ruelles… et je me délecte d’y refermer mes crocs puissants !

Bien que carnassière et prédatrice quand je le juge nécessaire, je n’ai pas perdu de vue le respect dû au cycle de la vie et de la mort et aux lois de la Terre-Mère. Alors si je baigne dans des milieux criminels, et que je m’y suis fait un nom en tant qu’Ombre Pâle, je garde un Code de Conduite : ne pas tuer gratuitement, ne pas exploiter d’êtres vivants (les Upyrs ne comptent pas), protéger les enfants, ne pas traiter avec les Upyrs, ne pas tremper dans du trafic de sang, ne pas se laisser traiter comme un animal. Oh… ne croyez pas pour autant que je sois une enfant de chœur. Regardez mes crocs, rappelez-vous la sauvagerie de mon regard : si vous devenez mon ennemi, je vous boufferai un bras.

J’ai donc ouvert un orphelinat nommé « Letsatsi », le « Soleil » en tswana, dans le quartier chaud de Kabukichô. Le quotidien est sans doute rude pour les mollassons des beaux quartiers mais mes hyènons sourient plus souvent qu’ils ne pleurent – et ils ne rirent jamais. Peut-être qu’un jour, je rentrerai chez moi, je formerai une Fille à ma succession et je renouerai des alliances solides afin de prétendre au titre de matriarche des Nkisso. Mais je vis dans le temps présent et, sous la bénédiction de la Terre-Mère, je m’occupe de mes hyènons afin de leur offrir une chance équitable pour s’épanouir.



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